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Simon
Baker le héros de "The Mentalist": "Je crois au
don de voyance La série US Mentalist fait les beaux jours des audiences de la Une en mettant en scène un policier aux méthodes non conventionnelles. Pour France-Soir, Simon Baker se confie en toute intimité. |
Avec
17 millions de fidèles en moyenne chaque
semaine, Mentalist a été le succès surprise de
la
saison 2008-2009 aux Etats-Unis. En France, son succès est également
avéré, avec près de 8 millions de fidèles par épisode sur TF1.
Révélé par le long-métrage Le Diable s’habille en Prada,
son interprète, le beau gosse australien Simon Baker, 40 ans, savoure
sereinement sa nouvelle célébrité. Entretien.
ROXANNE BERNAL.
Vous attendiez-vous à ce que la série soit
un tel succès ?
SIMON BAKER. Pas
du tout. D’ailleurs, j’ai hésité à
signer pour incarner Patrick Jane. On est déjà assez submergés de
polars à la télé américaine, non ? Mais j’ai aimé l’histoire
de ce faux devin de music-hall qui emploie ses dons pour aider la
police californienne dans ses enquêtes. Jane est un roublard et son
sens de l’autodérision est un vrai bonheur à incarner. Qui ne rêverait
pas d’avoir sa faconde et son toupet ? Il ne peut s’empêcher
de provoquer les autres ou de les berner, mais il a choisi d’user de
son prodigieux talent d’observation pour traquer les criminels. Pour
retrouver, aussi, John Le Rouge, l’assassin de sa femme et de sa fille.
Sous ses airs provoc, il cache une grande vulnérabilité.
Vous
ne trouvez pas votre personnage
un peu agaçant, parfois ?
Oui, comme tous les
gens qu’il rencontre, ou avec lesquels il
travaille, surtout sa patronne, Teresa (NDLR : Robin Tunney,
déjà vue dans Prison
Break).
Personne n’aime se
sentir manipulé et encore moins par un M. Je-sais-tout cabotin. Mais je
garde toujours à l’esprit que Jane est un charlatan repenti, qui a
perdu sa famille dans des circonstances atroces. Il agit pour la bonne
cause, je lui donne des circonstances atténuantes !
Avez-vous
déjà consulté des
voyantes ?
Oui, cela m’amuse,
depuis des années. En tournage, loin de la maison,
quand je m’ennuyais, j’allais en voir une. Pour une poignée de dollars,
quelqu’un vous parle de vous. Je crois sincèrement au don de voyance.
Mais que leurs prédictions soient justes ou fausses, pour moi, elles
remplissent avant tout une fonction d’écoute. Et c’est pour cela que
leur profession n’est pas près de s’éteindre.
Mentalist
a été comparé à d’autres
séries comme Ghost Whisperer et Medium
(diffusées respectivement sur TF1, M6) qui jouent aussi sur la
divination et le surnaturel. Etes-vous d’accord ?
Non. Contrairement
aux héroïnes de ces séries, Patrick Jane n’est pas
extralucide ou, en tout cas, on laisse planer le doute. Il n’a pas de
don de prémonition. C’est parce qu’il est menteur et charlatan dans
l’âme qu’il est capable de voir au-delà du talent de dissimulation des
autres et de deviner ce qu’il se passe réellement dans leur esprit.
On
vous surnomme le nouveau Columbo
parce que Mentalist est un polar non violent.
Flatté ?
Oui. Pour moi,
Mentalist est l’héritier direct de ces enquêtes où
l’humain primait sur la technologie, pas comme la majorité des séries
policières d’aujourd’hui que je trouve trop cliniques et, dans certains
cas, bien trop sanglantes. Et j’ai participé à la création du look de
Jane : comme pour l’imperméable du fameux inspecteur et sa
Peugeot 403, ses gilets sans manches et sa DS Citroën sont
immédiatement reconnaissables.
La
télévision américaine emploie
beaucoup d’acteurs australiens : Poppy Montgomery et Anthony
LaPaglia pour FBI : Portés disparus,
Julian McMahon pour Nip/Tuck, vous… Quels sont
les attraits de vos compatriotes, selon vous, pour Hollywood ?
Mis à part le fait
que nous coûtions certainement moins cher à
l’embauche ? Je plaisante… Ma façon de travailler est très
influencée par notre culture. Les Australiens « ne la ramènent
pas », on a le succès modeste. Et du coup, même la star d’un
film ou d’une série télé va collaborer avec ses partenaires, échanger
des idées et pas nécessairement tirer la couverture à elle. Les
Américains sont un peu plus… « un pour tous, tous pour
moi ».
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