Qui était François Bayrou dans une de ses vies antérieures ?

2017

Monsieur "Je-ne-sais-pas-ce-que-je-veux-dans-la-vie". Voici un Romain bien indécis. Loin de moi l'idée de le critiquer, ou de lui lancer la pierre. Bien que cela reste (en général) un tabou dans le cadre de l'étude des vies antérieures, nous avons tous eu des moments de gloire... et des périodes moins belles (assassinats, viols, lâcheté...) pendant lesquelles nous fûmes acteurs et non pas des témoins ou des victimes.

Sans vouloir généraliser, je n'ai jamais rencontré, que cela soit dans le cadre de l'hypnose régressive ou en contrat d'âme (chemin de vie) une psyché qui n'a jamais eu de "squelettes dans le placard", moi y compris (cela va de soi). Voir un article à venir sur ce sujet "être le salaud (ou le méchant) de l'Histoire". Pour en revenir à notre protagoniste, c'est donc sous la Rome antique que l'on retrouve notre futur François. Rester prudent, demeure une qualité car la personne n'agit pas sur un coup de tête et réfléchit mûrement ses décisions. Mais trop, c'est trop. Son rôle de maître de maison, en cette période plutôt archaïque des débuts de la République le pose en dictateur absolu (terme non péjoratif pour l'époque qui exprimait simplement un pouvoir étendu donné en des circonstances exceptionnelles par le peuple romain dans les mains d'un seul homme) à son domicile. Du moins dans le cadre du pater familias, donc le plus vieil homme vivant au sein de la maisonnée. Et pourtant, il n'a "que" 23 ans...

Son père ? Emporté par la maladie. Des oncles ? Trop loin, hélas. Des frères ? Oui deux, toutefois nettement plus jeunes (16 et 10 ans) que lui. Et pas encore mariés. Sa mère ? Morte en couches il y a trop longtemps. Des sœurs ? Oui, mais encore une fois des enfants de 14 et 6 ans. Et lui ? Certes, il y a eu des rapprochements de la part du père, mais aucune officialisation de mariage. Maintenant qu'il hérite de tout, sans pour autant être riche, il possède des biens qui attirent nombres de convoitises. Et il hésite. Il hésite encore. Il hésite toujours : Cloelia ? Trop vieille à son goût. Decima ? Aucune dot (versement donné par la famille de la mariée) ou presque. Aelia ? Non, et toujours non. Sur le plan "professionnel" sa pusillanimité paralyse la gestion de son domaine agricole. Quant aux esclaves, ils ne savent plus à quels Dieux se vouer : un jour un affranchissement leur est promis, le lendemain ils entendent tout le contraire... Bref, le lecteur aura deviné que de telles indécisions amènent plus de malheur que de bonheur. Presque ruiné après des années de souffrances morales (et financières), c'est paradoxalement sous les traits d'une belle-fille que viendra le salut de cette famille : le cadet réussi à (enfin) obtenir l'accord de l'aîné, contracte un excellent mariage avec une femme de caractère, intelligente et surtout bonne gestionnaire... qui envoie même son mari vers une brillante carrière politique (pour son niveau social), donnant goût par là-même à notre (anti?)héros au métier qu'il exerce actuellement, voyant son petit frère réussir là où il a échoué : se faire un nom, protéger la réputation de son clan.

Athina Odias pour AVS/2017

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