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Comment interpréter nos rêves ? Mode d'emploi...

2018

Horreur, on a rêvé que notre voisin de palier (à peu près aussi sexy qu’une endive bouillie) nous faisait grimper aux rideaux ! Mais qu’est ce que ça veut dire ?

On se rassure tout de suite : ça ne signifie pas (forcément) qu’on fantasme inconsciemment sur lui. Nos songes sont beaucoup plus subtils que ça ! « Irrationnels, ils sont la manifestation privilégiée de notre inconscient (après les lapsus, les actes manqués, les oublis ou l’humour) », rappelle le psychanalyste Saverio Tomasella. L’expert nous donne des pistes pour mieux les comprendre.


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On les note !

On s’offre un joli cahier qui deviendra un peu notre « carnet de bord ». Il est important de retranscrire tous les rêves dont on se souvient, de préférence au réveil afin de ne pas oublier tous les détails garants d’une analyse plus pointue (le déroulé, les personnages, les images qui font « tilt », mais aussi les sensations éprouvées).

« En le faisant sur plusieurs semaines ou mieux, plusieurs mois, on finira par voire apparaître des séries de rêves », explique le psy. C’est ce qui va nous permettre de faire un lien entre eux, puis avec notre inconscient.


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On se fait confiance

Saverio Tomasella conseille d’éviter, dans un premier temps, tout recours à un dictionnaire des rêves, « pour ne pas plaquer sur ses songes des interprétations culturelles qui n’ont pas grand-chose à voir avec soi-même. Le songe est une expression singulière qui n’appartient qu’à nous. Mieux vaut donc miser sur l’association libre. »

Comment ça marche ? Après l’avoir retranscrit par écrit, et en détail, on classe par colonnes tout ce qui nous vient. Par exemple les événements, avec en face les ressentis qui leur sont associés. Idem avec les personnages et ce à quoi ils nous renvoient, ou même l’environnement (une forêt, la mer, la ville…). Puis on laisse reposer.


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On fait le lien

Le lendemain, on se demande ce que ces éléments viennent nous raconter, en les associant à ce qu’on a vécu la veille du rêve, mais aussi dans notre enfance ou notre adolescence. Cela demande un peu d’entraînement, mais à force, les liens sembleront évidents.

Au début, on peut commencer par souligner les éléments récurrents (notre ex est souvent présent, ou alors une sensation d’étouffer, ou encore, le scénario se déroule la nuit). Et on s’interroge. Par exemple, si on rêve qu’on se fait pourchasser par un homme dangereux, on peut se demander si l’on se sent en danger en ce moment. On réalisera peut-être qu’on a l'impression d'êtrer menacée par un collègue peu scrupuleux.

En cas de panne d’inspiration, on pourra aller « vérifier » dans un dictionnaire des rêves. « Plutôt par curiosité et pour s’amuser », conseille Saverio Tomasella, qui ne croit pas aux interprétations générales. Et si vraiment l’on souhaite analyser ses rêves en profondeur, parce qu’ils nous gênent, reste une solution : la psychanalyse, qui nous aidera, au fil des séances, à débroussailler notre inconscient !



Par Vanessa Krstic
Source : www.femmeactuelle.fr