Les crises de l'Europe sont-elles inéluctables ?

2016

Les crises de l'Europe sont-elles inéluctables ?

Bien que l’Europe ait vécu depuis sa création des crises plus ou moins importantes, on peut considérer que celle qu’elle vit aujourd’hui est bien plus grave. En effet, un des pays fondateurs de l’union s’est engagé dans une voie de divorce avec l’Europe, préférant se réapproprier sa souveraineté. C’est une première dans l’histoire de l’Union, même si l’attitude de retrait de la candidature de l’Islande en 2015 pour intégrer l’union avait déjà initié un climat de divorce.

Cet état de fait illustre parfaitement cette remise en question du processus d’expansion de l’Europe qui n’est pas anodine.

Le traité fondateur de la Communauté européenne dans sa forme la plus aboutie est celui de Rome signé en 1946, relayé par celui de Maastricht fondateur de l’Union européenne, le premier faisant partie des gènes du deuxième.

Ces deux traités ont la particularité d’avoir vu le jour dans un climat Urano-Neptunien. C’est la rencontre du singulier et du pluriel, de la nation une et indissoluble et de la nation diluée dans un collectif aux contours indéfinis. Cette signature astrologique est antinomique à bien des égards. Si pour le Traité de Rome ces deux astres étaient en conflit céleste, ils étaient réunis dans le signe du Capricorne lors de la validation du Traité de Maastricht. L’Europe fonctionne et respire au gré de la relation entre ces deux astres.

Le Brexit se manifeste à un moment où Neptune et Uranus se parasitent l’un l’autre par un angle avoisinant les 45° à moins de 2 degrés d’orbe (angle conflictuel). Il prépare la formation exacte de l’aspect prévu entre août 2017 et mai 2019.

Ce conflit planétaire met en évidence les problèmes dont l’Europe va devoir faire face. D’un côté, l’indomptable Uranus se rebelle face à un Neptune globalisant et mondialisant, de l’autre, Neptune tente d’anéantir toute velléité d’indépendance. Cette musique céleste est bien en phase avec la crise existentielle que vit l’Europe de nos jours. Il faudra attendre août 2025 pour que l’Union, si elle dépasse ses problèmes actuels, puisse envisager un avenir plus serein où le singulier pourra se conjuguer au pluriel, chacun respectant les prérogatives de l’autre. Ensuite, il faudra attendre 2040 pour que de nouveau Uranus et Neptune soient dans une relation conflictuelle. Si d’ici là, l’Europe ne progresse pas dans son mode de fonctionnement structurel et politique, ce qui s’annonce aujourd’hui sera de faible intensité au regard de ce qui pourrait se passer vers 2040.

Le déterminisme est toujours relié aux règles de causalité : une voiture se dirigeant vers un mur finira toujours par se le prendre si son conducteur ne prend pas conscience des conséquences de la direction prise par son véhicule. Reste qu’avant l’impact, il peut toujours décider de modifier sa trajectoire. C’est dans cet intervalle que le libre arbitre intervient, la formation des cycles en astrologie marquant les échéances inéluctables.

Il faut reconnaître que la transposition d’un tel concept sur un modèle de société éminemment plus complexe est beaucoup moins aisée, mais ce que l’on peut retenir est la temporalité des événements signifiée par ces cycles.



Stéphane Rieux
Article sous copyright - Toutes reproductions interdites.